Kuala Lumpur 3, Birds park !

19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 15:44

A quelques mètres de la mosquée nationale et à dix minutes du centre ville, il faut avant toute chose vous acquitter d’un droit d’entrée de 14 dollars pour les adultes et de 11 dollars pour les enfants.

Les portes du royaume des oiseaux resteront ouvertes de 9 à 18 heures. Passé les premières grilles, le visiteur pénètre dans un monde de plumes et de couleurs.

Au dessus de nos têtes comme sur nos chaussures, circulent des dizaines de petits oiseaux grignotant fruits et maïs. Les amateurs de photographie commencent déjà à sortir un appareil photo qu’ils ne se résoudront plus à ranger.

Cette mise en bouche suggère le vrai plus du parc. Ici, plus de 3.000 oiseaux sont lâchés dans une immense volière aux allures de forêt tropicale. Malgré l’étendue du parc, les spécimens sont si nombreux qu’il n’est pas rare de voir les drôles d’oiseaux cheminer à nos côtés ou prendre part à notre repas.

Nous poussons une nouvelle porte s’ouvrant cette fois sur le domaine des grands volatiles. Une buvette fait face à un petit lac vert où s’éclaboussent des dizaines de flamants roses.

Ceux-ci demeurent libres et s'il ne vous est pas permis de tremper vos pieds dans l’eau, au moins pourrez vous prendre en photo les majestueux oiseaux à seulement quelques mètres. Au même endroit, un pélican dodu est venu aussi profiter de la fraîcheur de la cascade toute proche.

Deux hérons se tâtent ainsi à mettre leurs pattes dans l’eau tandis qu‘un ibis les observe goguenard du haut de la balustrade.

Dans des volières fermées, des spécimens encore plus rares et plus beaux nous observent.

Une fois les perroquets abandonnés à regret, la zone réservée aux oiseaux "terrestres" promet encore quelques surprises.

Plus grands que leurs amis volatiles et aux coups de becs acérés, autruches et nandous d’Amérique peuvent faire jusqu’à 2,5 mètres de haut.

Si on peut les approcher de près grâce à l'observatoire, rares sont ceux qui resteront de marbre quand les gros oiseaux passeront leurs têtes dans les ouvertures.

Plus loin, un cassowary attire tout autant la curiosité avec sa tête bleue de dinosaure venue d’une autre ère. Il serait l’oiseau le plus dangereux du monde de par son agressivité. Il est vrai que le gros oiseau jette des regards noirs aux touristes imprudents qui tenterait de rentrer sur son territoire.

Au bord d'un deuxième lac, un amphithéâtre offre quelques spectacles d’oiseaux et notamment de la collection d'aigles très complète. Des séances de nourriture ont également lieu plusieurs fois par jour. Près du pont, hérons et tantales blancs s'assoient en bande pour observer la chute d’eau.

Les magnifiques paons bleus indiens et autre gouras de Victoria voyagent eux en solitaire. Pour des raisons évidentes, les espèces orientales les plus rares sont à observer en cage à l’instar des évocateurs paradisier grande-émeraude, calao et touraco vert. Enfin la nurserie ravira les plus jeunes. Nouveaux nés sont à câliner tandis que des oeufs éclosent sous nos yeux.

Entre 2 et 3 heures sont nécessaires pour un tour complet. Pas une minute, on ne s’y ennuie tant l’interactivité avec le monde des oiseaux est constante. ...